Pourquoi le PER est-il en phase de devenir très intéressant ?

Malgré de nombreux changements opérés pour faciliter la souscription à un PER, ce dernier demeure coûteux pour les adhérents. Aussi, dès le mois de juin, les assureurs auront l’obligation de divulguer les coûts de leurs prestations et de digitaliser le contenu des contrats.

Le PER s’impose peu à peu dans le paysage français

Après une période incertaine liée aux mesures de recouvrement de l’épargne retraite, le Plan d’Épargne Retraite (PER) retient progressivement l’intérêt des Français, mais les frais restent préoccupants.

Chaque étape de la procédure génère un coût : frais d’inscription, commissions perçues par les assureurs pour la gestion du capital de l’épargnant, frais d’arrérages, etc.

Cette situation est particulièrement due à un défaut de transparence entretenu par les assureurs, qui veillent à entretenir un flou sur le coût réel des frais de commission, mais tout est en passe de changer sous peu. En effet, il est désormais exigé davantage de transparence de la part des compagnies d’assurance.

Transparence et compression des frais de commission

Dès le mois de juin, les compagnies d’assurance mettront à disposition sur leurs plateformes en ligne, une fiche mettant en évidence tous les détails concernant les frais prélevés pour leurs prestations ainsi que les performances des contrats proposés au sein des PER. Ces informations devront également figurer chaque année sur le relevé reçu par le souscripteur.

L’une des mesures de compression des coûts est la mise en ligne des supports de PER proposés aux épargnants, appelés Titres@PER. Ils sont facilement accessibles et permettent de supprimer pas mal de frais. Ce procédé est déjà opérationnel au sein de la banque en ligne Boursorama, à travers son PER nommé Matla. Il est intégralement piloté par les ETF et ne prélève que 1 % des frais, soit le taux le plus bas du marché.

Il ne reste qu’à espérer que cette réforme permette réellement de réduire les coûts.

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