La presbyacousie, mal du siècle !
« La presbytie est à la vue ce que la presbyacousie est à l’ouïe » : non !
Si tout le monde connaît la presbytie, c’est-à-dire la baisse de l’acuité visuelle due à l’âge (plus exactement la diminution progressive de la capacité d’accommodation de l’œil sur les objets rapprochés), peu ont connaissance de la presbyacousie et, lorsqu’on en a connaissance, on la compare volontiers… à la presbytie !
On a, en effet, coutume de dire que la presbytie est à la vue ce que la presbyacousie est à l’ouïe.
Il y a pourtant une différence de taille entre ces deux pathologies. En effet, la presbytie est une altération du globe oculaire sans lésion de l’organe sensoriel (le nerf optique) cela signifie que la personne concernée sera parfaitement corrigée en portant une paire de lunette adaptée…tandis que la presbyacousie touche l’organe sensoriel (nerf auditif) : lorsque les 15 000 cellules ciliées de l’oreille sont détruites – avec l’âge, les agressions sonores ou pressionnelles – elles ne repoussent pas et l’unique solution existante, à ce jour, pour retrouver un confort auditif est le port d’un appareil qui, sur-mesure ou préconfiguré – n’apportera qu’une réponse imparfaite à la personne appareillée, en amplifiant les sons sur les fréquences auditives lésées !
Il est fondamental de comprendre cette différence, d’une part pour prendre conscience que notre audition doit être préservée tout au long de notre vie et, d’autre part, pour réaliser qu’une personne appareillée ne retrouvera jamais, même en l’état actuelle de la technologie, l’audition de ses vertes années.
La presbyacousie, qu’est-ce que c’est ?
Alors que l’œil se repose près du tiers de notre vie (dès que la paupière se ferme), l’oreille – par son double rôle de vigilance (elle est en écoute permanente de notre environnement sonore immédiat) et de communication – ne connait pas le repos et commence à vieillir… dès notre naissance !
Dans notre monde bruyant (trafic routier, travaux sur la voie publique, agressions sonores dans la rue mais également lors de concerts, dans les discothèques, par l’utilisation de casques audio, par une surabondance de musiques en format mp3 disponible dans notre poche à longueur de journée et nous poussant à utiliser un casque audio en continu, etc.) l’oreille est soumise à des sollicitations extrêmes : la survenue de la presbyacousie a gagné une décennie, passant de 70 ans à 62 ans en moyenne.
Cette réalité a également entrainé l’émergence de surdités précoces, traumato-sonores : près du quart des moins de 30 ans présente une perte auditive supérieure à 20dB et un adolescent sur cinq déclare avoir des acouphènes en permanence !
La presbyacousie concerne 6 millions de français et 360 millions de personnes dans le monde. C’est la pathologie la plus commune après l’hypertension artérielle (12 millions de français). La presbyacousie se définit comme la baisse de l’acuité auditive liée au vieillissement naturel du système auditif. Elle se caractérise par 4 faits :
- La presbyacousie est progressive: elle se manifeste dans le temps. Cela explique pourquoi il est souvent difficile, pour un sujet concerné, de se rendre compte, par lui-même, de ses troubles auditifs. Dans 42% des cas, les presbyacousiques consultent un ORL sous la pression de leur entourage, lasse de répéter ! Beaucoup sont alors dans le déni et il n’est pas rare d’entendre des phrases telles que « ma femme me parle lorsque je regarde la télévision, c’est pourquoi je ne l’entends pas » ou bien encore la classique « la jeunesse n’articule plus ! » ;
- La presbyacousie est bilatérale, cela signifie qu’elle touche les deux oreilles ;
- La presbyacousie est symétrique, cela signifie que la perte auditive est la même (ou sensiblement), sur les deux oreilles ;
- La presbyacousie touche les fréquences aigues (dites hautes fréquences), c’est-à-dire les fréquences comprises entre le 4000Hz et allant jusqu’au 8000Hz. Ces fréquences sont spécifiques car elles portent les voix des femmes et des enfants, l’énergie des consonnes sifflantes et fricatives (f, s, t) et permettent la bonne compréhension des mots. Cela explique pourquoi, d’une part, les hommes sont les premiers gênés par cette atteinte auditive (qui touche toutefois tout le monde passé la soixantaine) et, d’autre part, pourquoi les personnes concernées se plaignent non pas de mal entendre mais bien de mal comprendre les conversations, particulièrement dans les environnements bruyants (télévision, repas au restaurant, réunions professionnelles, confusion fréquente entre les mots comme par exemple entre « pain » et « bain »).
La courbe audiométrique d’une perte auditive presbyacousique est donc spécifique et montre une baisse de l’audition sur les fréquences hautes tandis que les fréquences graves sont relativement bien conservées. Un audiogramme de presbyacousie est synthétisé de la manière suivante, par les professionnels de l’audition :
Les presbyacousiques refusent massivement l’appareillage auditif !
Aujourd’hui, la presbyacousie concerne plus de 90% des troubles auditifs et 95% des indications d’appareillage auditif des médecins ORL. Pourtant, en France, seulement 25% des personnes concernées décident de « sauter le pas » et de s’appareiller ; en Belgique, en Espagne, en Italie, en Allemagne, les chiffres sont similaires ; aux États-Unis, ce pourcentage tombe à 20%. Quel que soit le pays considéré, les presbyacousiques ont le taux d’appareillage auditif le plus faible. En rejetant massivement les aides auditives, ces personnes s’exposent à des risques bien connus d’isolement progressif, de repli sur soi et majorent ainsi les risques de développer des maladies neuro-dégénératives (Alzheimer).
En milieu professionnel, la presbyacousie est l’un des premiers facteurs de mal-être des salariés. Lorsque l’attention du sujet est tout entière tournée vers l’objectif de comprendre ce qui se dit (particulièrement en open space), sa fatigue s’accroit considérablement et sa capacité à être mobilisé sur d’autres tâches décroit en conséquence. En famille, au restaurant, ces personnes se tiennent souvent en retrait des conversations.
En 2011, Frank Lin de la John Hopkins University présente la conclusion qu’une perte auditive légère, modérée ou sévère est associée à un risque de déclin cognitif respectivement deux, trois et cinq fois plus grand que chez les personnes ne présentant aucun trouble auditif. Étudiée sur une population de 155 000 personnes âgées de 65 ans et plus, une autre conclusion est présentée au public à ces mêmes dates : la perte auditive bilatérale est associée à une augmentation du risque de démence de 43%.
Les raisons unanimement évoquées au refus de l’appareillage auditif sont connues et ont été mises en évidence dans de nombreuses études. La première est souvent inconsciente, il s’agit surtout d’un déni psychologique, dû à l’apparition progressive de cette pathologie.
Considérant alors ce trouble auditif comme une simple gêne, peu nombreux sont ceux qui envisagent d’y dépenser une somme conséquente pour y remédier : le coût de l’appareillage auditif – 1 550€ en moyenne par oreille selon l’étude UFC Que Choisir, datée de Septembre 2015 – est le second frein à l’appareillage. Un essai clinique américain, réalisé en double aveugle et contrôlé par un test placebo, a comparé l’appareillage auditif sur-mesure (vendu avec un couteux service de suivi sur plusieurs années) et l’appareillage auditif préréglé dans l’appareillage de la presbyacousie : il en ressort que l’appareillage auditif préréglé joue pleinement son rôle et est mieux accepté, par sa qualité et son prix, auprès des personnes concernées. L’esthétisme est également un frein à l’achat.
En effet, « la peur de faire vieux », en portant un dispositif auditif visible, suffit également à refréner les plus téméraires. Il est vrai qu’à ce jour, 80% des ventes mondiales d’appareils auditifs sont des contours d’oreilles, alors même que ce type de perte auditive permet à l’utilisateur de choisir entre un intra-canal (invisible) et un contour d’oreille (plus facilement manipulable). D’autres raisons apparaissent également, comme le refus d’un dispositif auditif jugé « trop complexe », ou la difficulté du parcours de soins, long et réglementé (jusqu’à 6 mois d’attente, dans certaines régions, pour obtenir une consultation chez un médecin ORL). Enfin, les avis des proches appareillés jouent également négativement sur la volonté de « passer à l’acte ». Peu informés sur les possibilités réelles d’un appareillage auditif et sur ce que ce dernier peut compenser – au regard du nerf auditif détruit, comme nous l’avons vu précédemment – beaucoup sont déçus par le différentiel entre la somme dépensée et le résultat obtenu.
Les personnes presbyacousiques sont donc les plus exposées aux risques encourus par le non appareillage. En effet, les sujets porteurs de handicap auditif sont appareillés à 90% (lorsque cela est possible). Il est vrai que sans cet appareillage, ces derniers n’auraient pas pu se socialiser, acquérir le langage et vivre une vie normale.
La majorité d’entre eux pratique la Langue des Signes comme la lecture labiale et ont fait de leur handicap une force, en en tirant un sentiment communautaire d’appartenance, ce qui n’est pas le cas d’une personne presbyacousique qui, aussi longtemps que l’appareil auditif n’est pas porté, se plait à penser que le trouble auditif n’existe pas.
Des solutions auditives exclusivement destinées à compenser la presbyacousie
Face à ces constats et sur une idée de leur père, médecin ORL pendant plus de 35 années en Seine-Saint-Denis (93), Olivier et Géraldine HUBINOIS ont fondé, en 2016, la société SERINITI.
L’ambition de cette société familiale française a été, dès sa création, de mettre au point un appareil auditif qui répondrait aux exigences clairement énoncées par les personnes concernées : invisible, disponible sans ordonnance et sans délai, qualitatif et d’utilisation simple, l’appareil auditif devra être vendu à un prix juste et permettre la parfaite autonomie de l’utilisateur. Pendant deux années, entourés d’une équipe d’une vingtaine de personnes dont médecins ORL, ingénieurs spécialisés et audioprothésistes, frère et sœur ont évoqué la faisabilité technique du projet avant de passer à sa réalisation.
C’est en compulsant plus de 200 000 courbes presbyacousiques disponibles dans les logiciels médicaux de leurs partenaires que l’équipe a pu mettre au point 7 programmes d’amplifications différents, programmes ensuite testés par un panel de Seniors âgés de 65 ans et plus et présentant une courbe audiométrique presbyacousique allant de la gêne auditive légère à modérée (80dB). Les résultats de ces tests a permis de ne conserver qu’un seul programme d’amplification qui a, lui-même, évolué au cours du semestre suivant : Septembre 2016 marque, ainsi, le lancement de l’appareil auditif ORISON sur le marché européen.
En Mars 2022, la société a ajouté le mini contour d’oreille rechargeable AZUR à son offre, permettant ainsi à l’ensemble des personnes concernées d’arbitrer entre un appareil auditif invisible ou un mini-contour d’oreille rechargeable, selon leurs propres préférences.
Les deux dispositifs, ORISON et AZUR, intègrent les mêmes composants électroniques (processeur HD Crystal Clear©, technologie numérique, traitement intelligent du signal sonore, réduction automatique du bruit ambiant) que des prothèses auditives bien plus onéreuses et sont fabriqués chez l’un des leaders du marché de l’audioprothèse. Ils disposent également de la norme CE et des certifications ISO 9001 et ISO 13485.
Appareil auditif intra-auriculaire, ORISON, société SERINITI
L’intra-auriculaire ORISON, bijou de technologie miniaturisée, particulièrement pensé pour les français réfractaires à l’offre traditionnelle, booste les voix de 10dB à 33dB et réduit automatiquement le brouhaha ambiant de 13dB, pour un confort d’écoute immédiat, dans tous les environnements sonores. Le dispositif a permis à SERINITI d’intégrer l’écosystème de la French Tech en 2017 et d’être nominée dans la Catégorie « Innovation Produit R&D » lors de la Silver Night 2018.
Un tel dispositif, glissé dans le conduit auditif, a surtout l’avantage d’utiliser l’oreille, qui est un amplificateur anatomique : ainsi, le sujet retrouve un véritable confort auditif même en ne portant qu’un seul appareil, ce qui permet, notamment, de lever les freins à l’appareillage particulièrement chez les personnes qui envisagent de ne porter leur aide auditive que de manière ponctuelle dans un premier temps.
Le mini contour d’oreille rechargeable AZUR, présenté ces derniers mois, a été pensé pour satisfaire celles et ceux qui ont des conduits auditifs trop petits pour y glisser un intra-auriculaire ou qui recherchaient un appareil auditif rechargeable.
Appareil auditif mini-contour d’oreille rechargeable, AZUR, société SERINITI
Doté des mêmes caractéristiques techniques qu’ORISON, AZUR intègre également 3 programmes d’amplification différents selon l’environnement sonore (classique, calme, bruyant) ainsi qu’un réducteur de bruit soudain (niveau 5) et un réducteur du bruit du vent (niveau 3). Parce qu’il contourne l’oreille, AZUR n’est commercialisé qu’en appareillage bilatéral, permettant une spatialisation du son à 360° (ce que fait naturellement le pavillon de l’oreille dans le cas d’un appareillage intra-canal comme ORISON) et une harmonisation des sons amplifiés sur les deux oreilles (ce que fait naturellement la proximité tympanique dans le cas d’un appareillage intra-canal comme ORISON).
Préconfigurés par des médecins ORL, ORISON et AZUR sont exclusivement conçus pour compenser la presbyacousie et conviennent ainsi à des millions de personnes, en France et dans le monde.
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ORISON, 299€ par oreille ; 500€ en appareillage bilatéral.
Satisfait ou remboursé pendant 20 jours. Prêt à entendre, sans ordonnance.
- Garanties légales 2 ans.
AZUR, 500€ en appareillage bilatéral.
Satisfait ou remboursé pendant 20 jours. Prêt à entendre, sans ordonnance.
- Garanties légales 2 ans.