L’infection urinaire, un problème fréquent chez les femmes ménopausées

L’infection urinaire est un type d’infection qui affecte le système urinaire de façon plus ou moins prononcé. Elle touche principalement la vessie (cystite), mais peut également atteindre les reins ou l’urètre.

Cette infection se caractérise principalement par une douleur lorsque la personne touchée se met à uriner.

Quels sont les risques ?

Il est nécessaire de traiter l’infection urinaire rapidement. Il ne s’agit pas d’une affection grave mais non prise au sérieux ou mal traitée, la contagion peut se propager aux reins et se transformer en pyélonéphrite. Dans les cas les plus extrêmes une infection urinaire peut même aboutir à une septicémie voire une insuffisance rénale.

Les personnes les plus exposées

Nous ne sommes pas tous égaux devant les infections urinaires et les risques selon les populations varient.

Les femmes de manières générale sont les plus touchées. Ceci est dû principalement à des facteurs physiques. L’anus et l’urètre étant proche l’un de l’autre chez la gente féminine, la contamination bactérienne est beaucoup plus fréquente. Chez les femmes ayant une activité sexuelle régulière, le risque est même 50 fois plus important de subir une infection urinaire que chez les hommes.

L’autre population la plus exposée sont les femmes après la ménopause, elles sont également plus exposées à des vaginoses, et à des infections bactériennes au niveau du vagin. Les changements hormonaux et en particulier la diminution du taux d’œstrogènes causé par la ménopause favorisent les infections urinaires.

Pourquoi les infections urinaires touchent-elles plus souvent les femmes ménopausées ?

Post ménopause, les raisons pouvant causer des infections urinaires sont diverses. Certains éléments favorisent le développement et l’apparition des infections.

  • L’appareil urinaire subit des modifications physiologiques
  • En langage commun on parle de chute d’organes, en termes plus scientifiques on parle de prolapsus. Ce phénomène touchant la vessie va créer un dysfonctionnement de celle-ci, provoquant une mauvaise évacuation de l’urine et de ce fait créer un environnement propice au développement d’infection urinaire.

Durant la ménopause, les organes uro-génitaux ne sont pas épargnés et de nombreux problèmes de trophicité peuvent survenir. La diminution du taux d’œstrogène en est la raison principale : le rétrécissement du canal de l’urètre va créer une hypersensibilité de la vessie la rendant facilement irritable. L’urètre féminin, déjà pas très long à l’origine va encore plus se raccourcir après la ménopause. Cet environnement est favorable aux germes, à leur circulation dans l’organisme et ainsi aux développements d’infections dans tout l’appareil urinaire.

Traitements et prévention

Les infections peuvent vous gâcher la vie, mais elles n’ont rien d’une fatalité. En cas de cystite simple, les remèdes naturels peuvent être une bonne alternative. Si la cystite est plus compliquée, une consultation chez un spécialiste pourra vous aider à opter pour le traitement de fond le plus adaptée, c’est à dire une antibiothérapie.

La résistance des bactéries aux antibiotiques étant une vérité inquiétante que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne cesse de nous rappeler, il est important d’adopter en premier lieu des habitudes préventives.

La première habitude à prendre est de boire beaucoup d’eau. Ceci augmentera la fréquence de miction et par la même l’évacuation des bactéries.

La canneberge ou le Cranberries en anglais est également très efficace pour prévenir voire traiter les cystites débutantes.

De la famille des baies, il s’agit d’un fruit rouge, qui pousse généralement en Amérique du Nord. Pour lutter contre la cystite, elle possède des principes actifs extrêmement efficaces.

L’Ergycranberryl est le principal principe actif de la canneberge pour lutter contre bon nombres des effets indésirables de la ménopause.

Pris en tant que complément alimentaire et utilisé en préventif, il peut être très efficace. En effet dès le moindre doute et en cas de douleurs durant la miction ou pire en cas d’infection urinaire avérée la prise de canneberge peut venir en complément d’un traitement antibiotique ou médicamenteux plus traditionnel.

Par contre si malgré cela vous subissez des cystites à répétition, c’est-à-dire plus de quatre par an, dans ce cas il vous faudra opter pour un traitement de fond et consulter votre spécialiste.

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